Et c'est là toute la différence : on "avait" pas le temps, on le "prenait".
Loin de nous l'idée de donner une leçon ou de faire la morale, nous sommes les premiers ici à "manquer de temps". L'idée ici est de pointer du doigt le fait qu'aujourd'hui la tendance s'est inversée, on "a" plus de temps qu'avant mais on ne "prend" pas le temps, notamment le temps pour faire du sport. Pourquoi ? D'abord à cause des innovations précédemment citées. Elles nous font gagner du temps en assouvissant nos besoins en un claquement de doigts. On est servi sur un plateau et on s'y habitue, c'en est devenu une norme. Le coté pervers, c'est que si à la base ces solutions sont toute indiquées pour les personnes qui manquent de temps, lorsqu'on y a recourt à notre tour on se classe nous-même dans cette catégorie cible. Inconsciemment, l'esprit se dit "si j'adopte aussi ce mode de vie, ce doit être parce que je manque aussi de temps !". Et ainsi s'installe cette impression, car oui c'est une impression, de manquer de temps et notamment de temps pour faire du sport. La deuxième raison de cette impression, c'est le gaspillage de temps. En ligne de mire de ce mal du siècle : les réseaux sociaux. Mettez bout à bout chaque minutes de votre journée passée sur les réseaux et je suis sûr que vous avez de quoi faire plus d'une séance de sport par jour, incluant la douche et le papotage dans les vestiaires ! La troisième raison, c'est la mauvaise priorisation des tâches. La majorité des personnes passe le sport dans la case "s'il me reste du temps après ci et ça", "ci et ça" étant les activités "obligées" : boulot, courses, ménage... Face à ces activités qui s'imposent d'elles-même, le sport est relégué en second plan car rien ne nous l'impose si ce n'est nous-même par un effort volontaire, ce qui fait qu'on le juge moins important. C'est une erreur ! Si vous faites ça, vous n'aurez en effet jamais le temps pour faire du sport ! En résumé, ce manque de temps pour faire du sport relève : 1/ D'une impression dans une société ou tout va tellement vite qu'on a l'impression d'être pressé 2/ D'un gaspillage de temps 3/ D'une mauvaise gestion de ses priorités Mais alors comment faire ?Faux
"S'occuper des enfants" est le seul élément secondaire ici, auquel vous devrez ajouter "Faire du sport". Le reste passe dans le degré de priorité tertiaire. Pour cela, l'astuce est d'écrire réellement et concrètement sur votre planning "sport" à deux endroits de la semaine. Ainsi posé, c'est un rendez-vous pris là où il n'y a pas de rendez-vous pour passer l'aspirateur ou repasser, ce qui lui donne plus d'importance. Quant au rapport entre les enfants et le sport, ils sont tous deux de priorité secondaire (dans notre façon schématique de symboliser les choses). Si on considère que vous faites passer les enfants avant le sport 3 jours ouvrés + 2 jours de week-end, vous pouvez peut-être les laisser une heure de plus à la garderie ou chez papi-mamie les 2 autres jour pour passer le sport avant et ainsi équilibrer la balance, non ?Voilà, vous avez les clés en main pour trouver du temps pour faire du sport malgré le métro-boulot-dodo : c'est d'aborder certains jours un schéma métro-boulot-sport-dodo où le sport est un rendez-vous plus important, quitte à ce que les chemises restent froissées un jour de plus.
Il ne reste plus qu'à fournir l'effort de départ pour instaurer ce nouveau système. Une fois mis en place, une habitude s'installera et le manque de temps n'existera plus pour vous !